What the Mountain Taught Me About Meaning
After months of living alone on Mount Amiata in the Tuscan wilderness, I left with only what would fit in a duffel bag.
No Wi-Fi, no convenience — water carried in from a spring, firewood cut by hand, and silence that chiseled away everything non-essential. That mountain reminded me that meaning isn’t streamed; it’s carved, hauled, and earned by hand.
My paintings come from that place — a cantilever over the digital flood. They carry the smoke of that stone house, the breath of the forest, the proof that the real still matters. Every brushstroke is a way back home.
To live now in Paris, in this luminous apartment on Boulevard Voltaire, feels like the plush lap of luxury. I see that our lives need the deep cut of contrast in order to rise into the sublime.
I left the forest, but it remains inside me. That re-wilding led me back to the boy of thirteen — sitting in the woods with a pencil and a sketchbook — rediscovering the freedom that begins where the street ends and the wild begins.
Ce que la montagne m’a appris sur le sens
Après des mois passés seul sur le mont Amiata, dans la nature sauvage de Toscane, je suis parti avec seulement ce qui tenait dans un sac de voyage.
Pas de Wi-Fi, pas de confort — l’eau puisée à la source, le bois coupé à la main, et le silence qui a façonné en moi tout ce qui devait disparaître. Cette montagne m’a rappelé que le sens ne se diffuse pas ; il se sculpte, se porte, et s’obtient à la force des mains.
Mes peintures viennent de cet endroit — comme une console suspendue au-dessus du déluge numérique.
Elles portent la fumée de cette maison de pierre, le souffle de la forêt, la preuve que le réel compte encore.
Chaque coup de pinceau est un chemin de retour vers la maison.
Vivre aujourd’hui à Paris, dans cet appartement lumineux du boulevard Voltaire, c’est ressentir le velours du luxe.
Je comprends que nos vies ont besoin de la profonde entaille du contraste pour s’élever vers le sublime.
J’ai quitté la forêt, mais elle demeure en moi.
Ce retour au sauvage m’a ramené vers le garçon de treize ans — assis dans les bois avec un crayon et un carnet de croquis — retrouvant la liberté qui commence là où la rue s’arrête et où le sauvage reprend ses droits.
Cette lettre est aussi une invitation : à retrouver votre propre parcelle de nature sauvage, quelle qu’en soit la forme.
Un lieu où le silence parle, où le réel revient, et où la vie retrouve le goût du travail des mains.